Les larmes de la déesse maorie, Sarah Lark

Publié le par LadyRomance

Publié le 6 juin 2018 aux Éditions de L'Archipel, 647 pages, 24 euros.

Thèmes : Nouvelle-Zélande - 1899 - Liberté - Indépendance - Aviation - Exotisme - Amour...

1899, Nouvelle-Zélande. Le fils de Lizzie et Michael (personnages principaux de À l'ombre de l'arbre Kauri) est envoyé dans une Afrique du Sud en proie à la guerre des Boers, au grand dam de Roberta qui se bat pour rester à ses côtés.
Pendant ce temps, la jeune Atamarie connaît sa première victoire : elle est la première femme à pouvoir poursuivre des études d'ingénierie à l'Université de Wellington. En effet, depuis sa plus tendre enfance, elle est fascinée par les comètes maories.
Cette passion lui permet de faire la connaissance du pionnier de l'aviation mondiale...

Sarah Lark continue à mettre en scène ses héroïnes éprises d'indépendance et prêtes à tout pour conquérir leur liberté, avec pour toile de fond les paysages grandioses et sauvages de la Nouvelle-Zélande.
 

mon avis

Les larmes de la déesse maorie est le dernier tome de la trilogie maorie de Sarah Lark.

J'ai été heureuse de retrouver les familles et leurs descendants qui vivent à nouveau bien des aventures en ce début du XXè siècle dans les beaux paysages de la Nouvelle-Zélande. J'ai beaucoup aimé aussi qu'une bonne partie du roman se déroule en Afrique du Sud lors de la Guerre des Boers qui m'a permis de découvrir ce lieu et cet épisode historique très intéressant dont l'aspect est semblable à plusieurs égards à celui des deux guerres mondiales quelques décennies plus tard.

Ce que j'ai apprécié également, c'est qu'un des personnages principaux soit un certain Richard Peace, un pionnier Néo Zélandais de l’aéronautique ayant réellement existé. Un des premiers à avoir volé dans une machine dans les airs.

Cependant, j'ai moins aimé les intrigues amoureuses que dans les deux précédents tomes et ai trouvé le roman un peu long avec ses 647 pages. En revanche, j'apprécie toujours autant la place que Sarah Lark donne aux femmes dans ses œuvres avec des personnages féminins forts. C'est quand même le pays dans lequel les femmes ont reçu de par leur détermination le droit de vote dès 1893 et le droit d'étudier à l'université par la suite dont peut bénéficier Atamarie, l'un des personnages principaux du roman. Il faut dire aussi que l'influence du peuple maorie y est pour beaucoup car la place et le rôle de la femme y étaient relativement différents à l'époque par rapport aux conventions à respecter chez les irlandais ou les anglais, les femmes maories étant plus libres. C'est d'ailleurs toujours un plaisir pour moi de retrouver ce peuple ancestral maorie avec son langage, ses croyances et son mode de vie.

Les larmes de la déesse maorie est un bon roman d'aventure et d'amour qui laisse la place belle à l'Histoire et au dépaysement total qui permet de s'instruire tout en s'évadant venant terminer une formidable saga.

 

Il portait son image dans son cœur depuis lors et l'idée de la rendre heureuse était liée à son rêve de voler un jour.

Tu as le droit d'être différente, Doortje, lui disait celle-ci, et tu as le droit de dire ce que tu penses. Mais ne le présente pas comme la vérité absolue.

- Les hommes voleront, Shirley ! C'est sûr et certain. Et si Dieu a mis ce buisson sur le route de Richard, c'est pour qu'il le franchisse, mais certainement pas pour s'y cacher derrière. Quand on se blottit derrière une haie, ajouta-t-elle, tournée vers Richard, on ne doit pas s'étonner qu'il fasse sombre.

Publié dans Saga Historique

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